Exposition en juillet : Digital Street Wall / Peintures d’Alain Cabot

03/07/2019

Dans le cadre du Festival des Cultures Urbaines, nous accueillons l’exposition "Digital Street Wall", du peintre Alain Cabot !

Digital Street Wall (Mur de rue numérique) se décline sous différents formats
(60x60x5cm, 50x50x10cm, 30x30x10cm et x5cm), utilisant tous la même technique décrite ci-dessous :

• le point de départ est un cliché-photo numérique (des photos prises par l’artiste) retravaillé sur iPhone et à l’ordinateur ;
• les photos retouchées sont ensuite imprimées sur du papier calque ;
• sur toute la surface d’une toile traitée préalablement au gesso blanc est collée une feuille de papier Wenzhou ;
des collages de papier de soie (couleurs primaires) ainsi que de papier recyclés d’affiches récupérées dans le métro sont collés sur divers endroits de la toile ;
• les photos retravaillées et imprimées sur papier calque sont disposées et collées sur la toile ;
• la toile est ainsi prête pour le travail à la peinture à l’acrylique et les rehauts faits aux marqueurs blancs et noirs.

C’est presque une atmosphère de film expressionniste qui est ainsi restituée : dans des cadres sombres, travaillés dans une tonalité dominante (jaune, rouge ou bleue) se détache une « apparition » : des ombres, des songes, des cauchemars, des silhouettes ou des figures humaines, arrêtées dans une gestuelle, une action, un mouvement du quotidien. Ce sont des scènes de vie urbaine qui font exister pour un court instant des figures qui semblent sortir de l’ombre, traverser le mur de l’inexistant où elles vont aussitôt replonger. Des visions fugitives, des rencontres du hasard, des petits bouts de vie perçues dans des réalités quotidiennes de cadres urbains reconnaissables, où se rencontrent des solitudes qui se croisent et qui évoluent chacune selon une trajectoire différente. C’est précisément une somme de solitudes que montre la juxtaposition sur une même surface d’une pluralité de cadres urbains et de figures isolées ou par petits groupes.

L’acte de peindre passe par une catastrophe personnelle. Dans le chaos se trouve le style du peintre, sa signature. L’œuvre peinte se pose entre le visible et l’invisible. Qu’il exprime l’intériorité ou qu’il observe la réalité extérieure, ce travail est toujours engagé, puisqu’il est ancré dans la réalité dont il propose une lecture problématique à travers des visions inquiétantes qui mêlent réalisme et onirisme. Les formes représentées apparaissent vivifiées par un sens symbolique que la violence de la couleur et l’aspérité de la matière soulignent.

Digital Street Wall (Mur de rue numérique) se décline sous différents formats
(60x60x5cm, 50x50x10cm, 30x30x10cm et x5cm), utilisant tous la même technique décrite ci-dessous :

• le point de départ est un cliché-photo numérique (des photos prises par l’artiste) retravaillé sur iPhone et à l’ordinateur ;
• les photos retouchées sont ensuite imprimées sur du papier calque ;
• sur toute la surface d’une toile traitée préalablement au gesso blanc est collée une feuille de papier Wenzhou ;
des collages de papier de soie (couleurs primaires) ainsi que de papier recyclés d’affiches récupérées dans le métro sont collés sur divers endroits de la toile ;
• les photos retravaillées et imprimées sur papier calque sont disposées et collées sur la toile ;
• la toile est ainsi prête pour le travail à la peinture à l’acrylique et les rehauts faits aux marqueurs blancs et noirs.

C’est presque une atmosphère de film expressionniste qui est ainsi restituée : dans des cadres sombres, travaillés dans une tonalité dominante (jaune, rouge ou bleue) se détache une « apparition » : des ombres, des songes, des cauchemars, des silhouettes ou des figures humaines, arrêtées dans une gestuelle, une action, un mouvement du quotidien. Ce sont des scènes de vie urbaine qui font exister pour un court instant des figures qui semblent sortir de l’ombre, traverser le mur de l’inexistant où elles vont aussitôt replonger. Des visions fugitives, des rencontres du hasard, des petits bouts de vie perçues dans des réalités quotidiennes de cadres urbains reconnaissables, où se rencontrent des solitudes qui se croisent et qui évoluent chacune selon une trajectoire différente. C’est précisément une somme de solitudes que montre la juxtaposition sur une même surface d’une pluralité de cadres urbains et de figures isolées ou par petits groupes.

L’acte de peindre passe par une catastrophe personnelle. Dans le chaos se trouve le style du peintre, sa signature. L’œuvre peinte se pose entre le visible et l’invisible. Qu’il exprime l’intériorité ou qu’il observe la réalité extérieure, ce travail est toujours engagé, puisqu’il est ancré dans la réalité dont il propose une lecture problématique à travers des visions inquiétantes qui mêlent réalisme et onirisme. Les formes représentées apparaissent vivifiées par un sens symbolique que la violence de la couleur et l’aspérité de la matière soulignent.